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Les Gradins 

  • Photo du rédacteurLES GRADINS

Paris et les JO, jamais deux sans trois



"Les Français n’ont pas compris ce qu’est le CIO", c’est ainsi que l’ancien secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, résumait les échecs français à l’organisation des Jeux Olympiques d’été depuis 1968. En effet, cela n’a jamais été l’idylle entre la France et les Jeux Olympiques, car l’olympisme a plusieurs fois refusé de passer les anneaux au doigts de l’Hexagone, en l’occurrence les éditions 1896, 1968, 1992, 2008 et 2012. Et pourtant, l’idée de la réhabilitation des jeux de Delphes et d’Olympie est française et ses premiers pas ont vu le jour à Paris, à l’université de Sorbonne, grâce à son rénovateur, le baron Pierre de Coubertin, au congrès de 1894. Mais comment le renouement avec la tradition antique peut-il se faire malgré la France ? Il faut dire que dès les origines de l’aventure, il y a un éloignement affectif entre Coubertin et son pays natal, car il (Coubertin) vit mal de ne pas être entendu dans son propre pays. En effet, quand le natif de Paris rêvait de réhabiliter les Jeux, il avait pensé à Paris pour accueillir la première édition. Cependant, les contextes politiques et historiques le conduiront au pied du Parthénon. Cette incompréhension absolue le poussera d’ailleurs à l’exil à Lausanne à partir de 1915 et, même d’y être inhumé, le voilà qu’il passe pour infidèle selon certains. Ainsi, "la France n’est plus propriétaire de l’olympisme qu’elle l’est de son créateur" dixit Daniel Bermond. Cet imbroglio entre la France et son fils prodige, n’empêche pas celui-ci de se battre pour que le pays qui l’a vu naître organise les jeux au début du 20e siècle comme convenu lors du congrès de 1894, malgré l’opposition farouche des Grecs. Ces derniers, en effet, ont pris goût à la première édition et le roi George 1er et son gouvernement aimeraient en faire un monopole athénien et en être les seuls dépositaires, comme l’indiquait le souverain à la cérémonie de clôture : " … les étrangers qui l’ont honoré de leur présence indiqueront notre pays comme le rendez-vous pacifique des nations, comme le siège stable et permanent des Jeux Olympiques ". Mais Coubertin ne l’entend pas de cette oreille et pèsera de tout son poids avec finesse pour que la France soit le prochain pays hôte. En outre, le refus d’une olympiade à Paris ne vient pas que de l’extérieur. En fait, Coubertin rencontre également une farouche opposition en France, notamment celle d’Alfred Picard. Décidemment, le commissaire général n’était pas très emballé à l’idée d’une organisation des JO en même temps que l’Exposition. En revanche, pour Coubertin, c’était une occasion inouïe de montrer les Jeux au monde entier avec la tour Eiffel et l’Exposition universelle comme symbole, mais aussi un tremplin. Mais pour Picard, ces olympiades ne sont qu’un anachronisme qui ne doit pas entacher l’exposition qu’il veut la synthèse de la philosophie du siècle et le reflet du génie français. Du côté du baron, la restauration des jeux n’était pas synonyme d’une pâle imitation des jeux antiques, mais plutôt ceux qui s’adaptent aux temps modernes, mais avec un ancrage historique. Même s’il( Coubertin) voulait que les Jeux de 1900 soient ceux de l’élite, il compte néanmoins en faire également une vitrine pour l'Hexagone: "élite des concurrents peu nombreux mais comprenant les meilleurs champions du monde, élites des spectateurs, des gens du monde, diplomates, professeurs, généraux, même de l’institut, car si les participants des Jeux de 1896 sont entrée en contact à Athènes avec l’Antiquité la plus pure, Paris doit leurs présenter la vieille France avec ses traditions et cadres raffinés." Et mieux, il propose la mise en place d’une exposition consacrée à l’histoire du sport, de l’antiquité aux temps modernes en passant par le moyen âge. Mais la relation entre le polytechnicien et le baron n’était pas au beau fixe. Cependant, malgré cette différence de vision, Paris aura ses jeux après que le CIO et son président acceptent contre son gré une organisation sous l’égide du commissariat de l’exposition. Sous un format moins prestigieux et sous l’appellation officielle de concours internationaux d’exercices physiques et de sports, en lieu et place des Jeux Olympiques. Un désaveu, une humiliation pour Coubertin dans son propre pays, qui affirma : " S’il y a un endroit au monde où l’on se montre indifférent aux Jeux Olympiques, c’était avant tout Paris."


Paris 1900 : quand l’Exposition éclipse les Jeux


Si Paris a obtenu les Jeux de 1900, ce n’est pas par charité chrétienne des Grecs, ni par la générosité de Picard, mais surtout par un contexte politique extérieur favorable, la détermination du Baron et un compromis arraché par L’USFA. En réalité, la défaite militaire des Grecs face à l’empire turc a précipité la chute de l’économie hellénique et donné le coup de grâce aux derniers espoirs des Hellènes. Mais Paris doit sa nomination également à la détermination de Coubertin de respecter la décision de 1894 et le principe de la rotation. "Nous ne sommes plus du temps où l’univers civilisé n’avait qu’une seule capitale. L’univers d’aujourd’hui en a beaucoup. Donner aux Jeux Olympiques un siège permanent et par là même un ordre invariable, ce serait leur enlever dans l’avenir ce caractère nettement international qui est leur vraie raison d’être et qui assura leur durée." Cependant, même si la capitale française et Coubertin tiennent leurs olympiades, Paris n’en cure, et elles seront réduites aux portions normales selon la volonté du commissariat général de l’exposition. Cette guerre intestine qui oppose Picard et Coubertin affecte grandement la préparation de l'évènement. Ainsi, à cinq mois de l’ouverture, Paris est loin de rassurer le monde sportif, car l’heure est à la recherche de sites, plus particulièrement les pistes et pelouses pour l’athlétisme. Et pourtant, à l’origine, Vincennes devrait accueillir une grande partie des épreuves. Mais le conservateur du Bois a mis son veto contre le sacrifice de bouquets d’arbres où étaient programmés les matchs de football et de rugby. Après plusieurs semaines de tâtonnement, l’USFA avec à sa tête Fabens finira par choisir une vingtaine de sites pour une trentaine d’épreuves. À cet effet, le rugby et le football resteront à Vincennes, le Pré Catelan se verra décerner l’athlétisme, la salle des fêtes de l’Exposition pour le Fleuret et le sabre. La place de Breteuil sera l’hôtesse des concours hippiques, la pelote basque se déroulera à Neuilly. L'île de Puteaux sera le témoin des rencontres de tennis, la natation, quant à elle, sera sur la Seine. Le cyclisme au Vélodrome du Parc des Princes… Ainsi, après des semaines de guerre, la capitale française tiendra son engagement après plusieurs compromis arrachés.

Sur le terrain, les Olympiades de Paris ont battu les records de participation de la première édition avec plus de mille athlètes originaires d’une vingtaine de nations, malgré qu’elles soient éparpillées aux quatre coins de la capitale étalées sur six mois, mais également noyées par l’Exposition.

En revanche, si les concours ont drainé plus de monde qu’à Athènes, c’est en grande partie grâce à l’exposition qui a permis aux compétitions de se dérouler devant un public moins connaisseur mais curieux. Finalement, bien que les Jeux soient relégués au second plan à cause de l’Exposition, ils furent d’une grande facture. Par ailleurs, sur le plan du palmarès, on note une fois de plus l’hégémonie américaine dans les courses, les sauts et lancers à l’image de Alvin Kraenzlein, Raymond Ewry. Les Français, quant à eux, déçoivent à la surprise générale en cyclisme qu’ils dominaient autrefois, mais repartent mine de rien avec 74 médailles sur 12 sports. Au tennis, les Britanniques restent maîtres de la discipline.

 

Paris 1924 : L’heure des retrouvailles

Vingt-quatre ans après, les Jeux reviennent à Paris, mais le chemin vers la capitale française ne fut pas sans obstacles. En effet, si la ville lumière a de nouveau été hôtesse des VIIIe Olympiades, elle la doit à un désistement forcé d’Amsterdam en 1921 ou plutôt à une campagne savamment orchestrée par Pierre de Coubertin à contrecœur et avec la bénédiction du président français de l’époque, Alexandre Millerand. Le CIO a opté également pour Paris en guise de faveur pour Coubertin qui vit sa dernière année à la tête de l’instance. À l’heure où il juge son œuvre personnelle prête d’être achevée, nul ne contestera au rénovateur des Jeux olympiques le droit de demander qu’une faveur exceptionnelle soit faite à sa ville natale, Paris, où il fut préparé par ses soins, et solennellement proclamée, le 23 juin 1894, la reprise des Olympiades. "Je veux donc, loyalement, vous prévenir, mes chers collègues, que lors de votre prochaine réunion, je ferai appel à vous afin qu’en cette grande circonstance vous me consentiez le sacrifice de vos préférences et de vos intérêts nationaux et que vous acceptiez d’attribuer la IXe Olympiade à Amsterdam et de proclamer Paris siège de la VIII. " Paris, une fois de plus, aura les Jeux, mais il le doit encore à Coubertin et malgré lui. La décision est entérinée, mais comme en 1900, une menace plane à nouveau sur l’organisation, car dans la capitale française, l’heure est encore au tâtonnement pour choisir des sites qui devront accueillir la majorité des compétitions. L’union apparente affichée des institutions pour organiser les jeux laisse place à la guerre des pouvoirs.


Une fois l'organisation acquise, commence la lutte d'influence. Ainsi, chacun y va de ses choix et arguments pour le site devant accueillir les compétitions. À cet effet, le stade de Pershing a la faveur de la commission mixte des conseillers municipaux de Paris et du comité olympique qui arguent que le stade existe déjà et qu’il suffit juste de faire quelques aménagements. En revanche, pour Jules Rimet, nouvellement élu à la tête de l’instance faitière du football, le stade situé au Bois de Vincennes est mal desservi par les transports. À cela s’ajoute, un stade de 100 000 places était l’objectif fixé selon le secrétaire général du comité d’organisation, Frantz Reichel, contre 25 000 qu’offre le Pershing. Le préfet Autrand, quant à lui, plaide pour le Parc des Princes, qu’il juge le seul lieu capable de donner aux Jeux le cadre qui lui convient. Et voilà que les jeux deviennent un instrument politique.

Cette lutte de pouvoir alimente le pessimisme du monde du sport et soulève des questions au sein du CIO : "Comment ça se passe à Paris ? " et pousse Coubertin à dire : " Je continue à être sceptique et surtout méfiant ."

Cette inertie remet la candidature de Los Angeles à nouveau sur la table comme solution de repli.

Cette impasse pousse d’ailleurs certains quotidiens à se poser la question sur la capacité française à organiser les Jeux. Le Petit Journal ira de sa Une "olympiquera-t-on à Paris ? ", l’Écho des sports, pour sa part, tire la sonnette d’alarme : "Les dessous des Jeux olympiques ne sont pas très séduisants."

Ainsi, pressé de tous les côtés, le Comité d’organisation réagit en débloquant des fonds qui vont permettre l’aménagement du stade de Colombes de 60.000 places sous la direction de Frantz Reichel et grâce au talent de l’architecte Louis Faure-Dujarric.


Par ailleurs, contrairement à la première édition, celle de 1924 sera marquée par le sceau de l’innovation, oui, car le Pays du fromage a tant à se faire pardonner. Dans la pratique, ces jeux ont vu la naissance de plusieurs nouveautés, à commencer par la devise "Citius, Altius, Fortius" (plus vite, plus haut, plus fort) lancée pour la première fois par Coubertin qui l’emprunta au père Henri Didon. C’est également à Paris qu’est née la grande révolution, à savoir la TSF. Pour la première fois, un ballon flottant au-dessus du stade de Colombes. En outre, ce fut également une première que les Jeux olympiques fassent leur entrée dans la radio avec la voix d'Edmond Dehorter. La VIIIe Olympiade fut décidément celle des grandes premières avec le premier village olympique pour accueillir les athlètes et la première piscine d’une longueur de 50 m à être utilisée aux JO, la piscine Tourelles, à la porte des Lilas. C’est également dans la capitale française que l’escrime féminine a fait son entrée et a vu une femme championne olympique de la discipline, la Danoise Elien Osiier, sans perdre un seul assaut. De plus, le jeune Américain d’origine austro-hongroise devient le premier homme à nager les 100 m sous la minute.


Toujours sur le plan sportif, les Jeux de Paris ont été d’une réussite éclatante et sans précédent. En athlétisme, discipline reine, six records du monde et treize olympiques ont été battus à Colombes. Mais une fois n’est pas coutume, les Américains conservent leur supériorité d’une courte avance cette fois. À noter, la prouesse de la Finlande et de Nurmi qui rentre avec 5 médailles d’or. La France, quant à elle, a rendu une piètre prestation, mais s'est distinguée dans le cyclisme avec les victoires de la vitesse de Lucien Michaud et Armand Blanchonnet. L’escrime grâce à Roger au Fleuret et à l’épée. Le sabre reste entre les mains des Hongrois. Cependant, c’est à Paris en 1924 que le rugby ne sera plus une discipline olympique. En effet, le Stade des Colombes fut transformé en un ring à ciel ouvert pour la finale entre les USA et la France. Un remake de la finale des JO quatre ans plutôt à Anvers où les Français ont subi une cuisante défaite qui leur est restée à travers la gorge. Défaits, une fois de plus à domicile sur le score de 17 à 3. La foule hystérique a voulu s’en prendre aux champions olympiques américains sur la pelouse. Ainsi, pour éviter tout autre débordement de ce type, le CIO décida de bannir le Rugby à XV de son programme. Ainsi, ce sport cher aux Français et au Baron Coubertin n’aura plus sa place parmi les disciplines olympiques. Ce n’est qu’en 2016 que le Rugby retrouve le terrain olympique, mais dans sa version à VII.

En bref, les Jeux de Paris ont réuni 45 nationalités, soit 16 de plus qu’à Anvers, plus de 3 000 athlètes, soit 500 de plus qu’en 1920.

Dans les tribunes, on notera la présence du président américain, Calvin Coolidge, du prince de Galles et futur Édouard VIII, mais aussi Hailé Sélassié, roi des Éthiopiens, entre autres membres de cours européens et mondiaux qui ont rehaussé cette édition de leur présence. Sous les yeux de Gaston Doumergue, nouveau locataire de l’Élysée.


Paris 2024, 100 ans, ça se fête.

Après plusieurs revers subis depuis la fin des années 1960, la France a toujours été impliquée à accueillir les Jeux olympiques d’été. Mais les tentatives françaises se sont souvent soldées par des défaites. En effet, la candidature de Paris a longtemps été marquée par le sceau de l’échec. La dernière en date et la plus cuisante est celle de l’édition 2012. En réalité, Paris partait grand favori devant Londres, mais à la surprise générale, c’est la capitale britannique qui sera plébiscitée. Un retournement de situation rocambolesque qu’on peut qualifier de coup de théâtre de Singapour. Mais avant cette défaite devant les Britanniques, les Français avaient subi le même sort pour l’organisation des Jeux de 1992 contre les Espagnols et de 2008 contre les Chinois. Cependant, contre le géant asiatique, le Pays tricolore était contraint officieusement de respecter la règle de l’alternance des continents. Néanmoins, après échec sur échec, la France décide alors de se mettre à l’écart afin de préparer son retour. Ainsi, le Comité français du sport international sous l’égide de Bernard Lapasset remet une étude de faisabilité sur la candidature française aux Jeux olympiques et paralympiques d’été de 2024. De ce fait, il décide de porter le projet avec la création de l’association Ambition olympique et paralympique. Le projet prend de plus en plus d’ampleur et le mouvement sportif français se saisit de l’affaire pour porter la candidature parisienne. Ainsi, le 23 juin 2015, la France à travers le CNOSF annonce officiellement sa candidature sous le signe de l’unité autour de centaines d’athlètes de plusieurs disciplines et d'Anne Hidalgo, maire de Paris, Bernard Lapasset, président à la candidature de Paris pour l’organisation des JOP 2024, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, entre autres personnalités politiques.


Mais Paris n’est pas le seul candidat. Face à lui, il y a quatre villes dans l’arène, à savoir : Rome, Budapest, Hambourg et Los Angeles. Ce dernier a remplacé Boston, initialement plébiscité par le Comité olympique américain. La lutte paraît âpre, mais cette course n’a pas révélé tous ses secrets. Car on assistera à un grand retournement de situation. En réalité, trois des cinq villes en lice vont jeter l’éponge. Hambourg en premier, dont la plus de la moitié (51,7 %) de sa population a rejeté les jeux lors d’un référendum sur la question. Puis, au début de l’année 2017, Rome emboîte le pas à la ville allemande suite au refus de la nouvelle maire Virginia Raggi, du mouvement Cinq Etoiles, qui juge la candidature romaine "irresponsable" sur le plan politique. Et enfin, en février, Budapest renonce à son tour à l’organisation à la suite d’une forte opposition dans le pays avec une pétition qui a regroupé plus de 300 000 signatures. De ce fait, nous allons vers un duel Paris – Los Angeles. Deux candidats qui se valent. Pour éviter de faire un déçu, le CIO recommande un prince d’une double action. En d’autres termes, un accord tripartite qui conviendra à tous. Ainsi, Paris et Los Angeles trouveront un compromis. À cet effet, le 13 septembre 2017, le président du CIO déclare : "J’ai le grand honneur d’annoncer que le Comité national olympique a simultanément élu la ville hôte des Jeux de la 33e olympiade en 2024 et la ville hôte des Jeux de la 34e olympiade en 2028. Paris 2024, Los Angeles 2028". Un ouf de soulagement pour tout le monde qui fera dire à la maire de Paris « une décision qui permet trois gagnants ». La ville Lumière a enfin vaincu le signe indien et sera hôtesse de la 33e olympiade de 2024 comme un symbole : cela coïncide avec le centenaire des Jeux de 1924. Ainsi, pour la troisième fois de son histoire, Paris sera la capitale de l’olympisme.


Pour cette édition, Paris veut relever un double défi : plus de médailles et des Jeux verts. Le plus vert de l’histoire en réussissant à diminuer de moitié son empreinte carbone que celle des deux précédents, en l’occurrence Rio et Londres, pour se conformer aux accords de Paris. Mais Paris veut également léguer un héritage immatériel en contribuant à des bonnes pratiques pour l’organisation d’événements futurs. Des jeux au service de l’éducation, de l’engagement, de l’inclusion et de l’égalité.


La question qui se pose est la suivante : Ces Jeux pourront-ils servir de rampe pour rendre la pratique sportive plus accessible et plus inclusive ?


Bakary Cissé

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